Plus lent à se développer que les autres genres littéraires, le théâtre québécois a donné au cours des années 1960 des œuvres nombreuses et assez fortes pour qu’on tente d’en dégager les thèmes, les formes et le sens. Depuis les premières représentations du Cid en Nouvelle-France, en 1646, jusqu'aux audaces scéniques des dernières décennies, le théâtre québécois est multiple, audacieux, inventif jusque dans son réalisme. Les noms de quelques grands dramaturges comme Marcel Dubé, Réjean Ducharme, Jacques Ferron, Gratien Gélinas, Edgar de Grandmont, Anne Hébert, Jacques Languirand, Françoise Loranger, Yves Thériault et Michel Tremblay, ponctuent cette dernière série d’études indispensables à quiconque s’intéresse à l’art théâtral d’ici.