Le deuxième cahier du Journal d’Henriette Dessaulles commence au moment où elle devient pensionnaire au couvent de la Présentation à Saint-Hyacinthe, en septembre 1876, et se termine le 24 juillet 1878. Le troisième correspond à la période du 8 juin 1879 au 18 octobre de la même année, alors que le quatrième débute en juillet 1880 pour s’arrêter en mai 1881. Si son amour pour Maurice Saint-Jacques, qui trouve à s’affirmer malgré les obstacles et les interdits, en constitue la trame principale, c’est la personnalité exceptionnelle d’Henriette Dessaulles qui, de part en part, marque l’écriture du Journal et en fait une œuvre si attachante. 

« J’ai été si occupée que je trouvais difficile d’écrire mon journal sans négliger quelques détails et je m’étais si bien convertie que je visais à la perfection ! Voilà que je dégringole de ces hauteurs. C’est très beau, mais c’est fatigant, et c’est un peu bête de se priver de ce qu’on aime pour faire ce qu’on n’aime pas et prétendre ensuite que c’est de la vertu ! » 
- HENRIETTE DESSAULLES, NOVEMBRE 1876